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23 août 2012 4 23 /08 /août /2012 22:09

La réussite d’une année scolaire est une question de motivation, certes, mais également une question d’organisation du temps et du travail. Dès la 1ère semaine de cours, il est donc nécessaire de penser votre organisation, qui sera à affiner tout au long du mois de septembre.

 

Rassemblez toutes les données :

Avant toute chose, rassemblez les informations concernant toutes vos activités de la semaine :

-emploi du temps scolaire

-activités extrascolaires (sport, musique…) : horaires et durée

-obligations familiales (aller chercher le petit frère le mardi, par exemple – ou les cas de garde alternée)

-…

 

Fabriquez un planning :

Au brouillon :

-faites un tableau à 8 colonnes : une colonne par jour, y compris le week-end, + une colonne pour les heures ;

-notez les jours et les heures. Soyez raisonnable et n’allez pas au-delà de 21h (sauf les étudiants, en lycée et après) ;

-reportez votre emploi du temps scolaire, qui constitue la base de toute organisation puisque vous ne pouvez pas influer dessus ;

-reportez également toutes les activités extrascolaires dont les horaires sont rigides ;

 

A présent, vous avez une vue d’ensemble de tous les moments libres de votre semaine, à partager entre travail scolaire et détente.

 

Une fois le mois de septembre terminé et toutes les modifications nécessaires faites, vous pourrez mettre au propre ce planning (avec des couleurs, des illustrations…) et l’afficher dans votre chambre.

 

Planifiez :

Le temps de travail à prévoir :

Durant l’année scolaire, votre temps de travail doit être consacré à 3 activités différentes :

-des activités de compréhension (relecture des cours et exercices) ;

-des activités d’apprentissage de leçon, en vue d’interrogations en particulier ;

-des activités de révisions, pour les contrôles et l’assimilation profondes des connaissances.

Les deux premières doivent être quotidiennes, la dernière doit être hebdomadaire, voire bi-hebdomadaire. Comment faire ?

 

Chaque jour, vous devrez travailler au moins 1h30 :

-pour relire les cours et les apprendre : les cours de la journée, mais également ceux du lendemain.

-pour faire les exercices

Il est nécessaire de prévoir, en fonction de votre emploi du temps, les matières que vous travaillerez chaque jour, afin de ne pas perdre de temps.

 

Chaque semaine, vous devez délimiter au moins une demi-journée (deux, c’est mieux) d’apprentissages et de révisions intensives : c’est dans ces moments-là que vous relisez, récitez, faites vos fiches…

 

Chaque semaine, si vous en avez besoin, vous pouvez également ajouter 2-3h pour combler d’éventuelles lacunes (orthographe, géométrie…).

 

A vous de voir ensuite, avec la pratique, à quels moments vous êtes plus efficace : le matin très tôt, l’après-midi, dans la soirée… Par exemple, peu de personnes sont capables de travailler efficacement après le déjeuner, car la digestion fatigue et fait somnoler. On profite généralement de ce temps-là pour faire du rangement, du tri, du recopiage…

Une fois ces moments d'efficacité déterminés, placez vos temps de travail le plus souvent possible à ces horaires.

 

Il va de soi que tous ces moments sont strictement consacrés à l’étude, sans télévision, radio, téléphone, internet… à portée de main, sinon, vous mettrez deux fois plus de temps (au moins) à faire un exercice, apprendre une leçon…

 

De la souplesse !

Attention, le planning de travail doit être un soutien pour votre réussite scolaire, et non une source d’angoisse et de stress. Dites-vous bien que ce qui est planifié, bien souvent, peut être déplacé, et parfois même annulé, à condition, évidemment, que cela ne se reproduise pas systématiquement.

De même, si vos activités extrascolaires vous empêchent, par exemple, de travailler 1h30 le mardi, vous pouvez tout à fait allonger votre temps de travail un autre jour… Mais il faut le prévoir et le faire, faute de quoi vous serez rapidement débordés par votre travail.

Enfin, et justement, ne remplissez pas toutes les cases de votre planning, sous peine d’étouffer et de n’avoir aucune place pour l’imprévu (contrôle de dernière minute, cinéma…).

 

De la détente :

Pensez évidemment à prévoir des moments de détente, des sorties, des soirées au calme… afin d’évacuer la tension due aux efforts de la journée et de la semaine, et de vous aérer la tête.

Toutefois, que les choses soient claires : la détente ne doit pas envahir la majorité de votre planning, si vous voulez vraiment réussir votre scolarité.

 

Les bienfaits de l’organisation :

Une bonne organisation du travail vous permettra :

-d’éviter le stress ;

-d’avoir l’esprit plus libre ;

-de gagner du temps ;

-d’éviter la fatigue ;

-de respecter les délais donnés par vos enseignants ;

-d’avoir des connaissances solides, parce qu’apprises et régulièrement révisées ;

-de prendre de bonnes habitudes de travail, qui vous suivront toute votre vie.

 

Voir également:

Comment bien travailler à la maison?

Apprendre une leçon

Réviser le brevet en 6 semaines

Pourquoi faut-il aussi se reposer pendant les révisions?  

Faire des fiches de cours, pourquoi, comment ?

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17 août 2012 5 17 /08 /août /2012 09:40

 

 

La rentrée approche à grands pas et, parents, enfants, étudiants, professeur, chacun se demande comment s’organiser pour réussir au mieux l’année qui s’annonce.

Mais avant d’aborder ces questions d’organisation pratique, il est nécessaire de (re)trouver une réelle motivation, capable de vous mener à la réussite.

 

Comprendre l’utilité des études :

Souvent, les élèves ne comprennent pas à quoi sert le travail scolaire. Il est vrai qu’à 12, 13, 14 ans, l’avenir professionnel est trop éloigné et n’a rien de concret, de réel. Toutefois, vous devez absolument comprendre que plus vous ferez d’efforts pour vous maintenir à un niveau correct (entre 10 et 12, voire plus, dans un maximum de matières), moins vous vous fermerez de portes pour l’avenir.

En effet, lorsque vos résultats baissent, ce sont autant de lacunes qui s’accumulent et qui deviendront des handicaps sérieux lorsque vous aurez enfin trouvé votre voie et que vous déciderez de vous mettre au travail. Alors, au lieu d’avoir ces montagnes de travail à abattre le jour où vous aurez envie de vous y mettre, pourquoi ne pas vous contenter de travailler correctement dès le début, et régulièrement ? Tout sera tellement plus facile ensuite !

 

Avoir l’envie de réussir : 

L’envie de réussir concerne et influe sur de nombreux domaines de votre vie :

-réussir pour sa vie future, comme je l’ai déjà dit ;

-réussir pour faire plaisir à ses parents, à ses proches ;

-réussir pour ses professeurs, ses camarades…

Mais l’essentiel, c’est de vouloir réussir pour soi, pour sa propre satisfaction personnelle, pour son propre plaisir. Surmonter les difficultés, aller de l’avant, construire petit à petit sa vie, faire des choix, prendre des décisions, agir et non pas subir sont des satisfactions irremplaçables, que le travail scolaire et les bons résultats peuvent vous procurer, tout comme par ailleurs le sport !

 

Par contre, vous devez avoir conscience que l’envie de réussir impliquera peut-être de vous défaire de certains rôles ou masques que vous assumiez jusqu’à présent : celui qui ne se soucie pas des notes, celui qui s’amuse en classe, celui qui est constamment exclu de cours… A votre âge, il n’est pas facile de sortir d’un rôle que l’on a joué durant des années, mais sachez que vos camarades ne vous en respecteront que davantage, de même que vous, vous vous respecterez réellement en étant vous-mêmes, et non un simple clown dont les autres rient. Amuser les autres peut vous procurer du plaisir à court terme, mais ensuite, une fois l’année terminée, que restera-t-il de cette attitude ?

 

Avoir confiance en soi et en ses capacités : 

L’envie de réussir ne suffit pas toujours. Il faut aussi avoir foi en l’avenir et confiance en vos capacités.

Quels que soient votre niveau de départ, vos lacunes, vos difficultés jusqu’à présent, ne baissez pas les bras et ne vous laissez pas convaincre que vous n’y arriverez jamais. Chacun a autour de lui un proche, une connaissance qui, malgré des résultats scolaires très faibles à un moment de sa vie, a réussi à franchir les obstacles avec succès, par la force de sa volonté et de son travail, pour finalement récupérer un niveau scolaire satisfaisant et se construire une voie d’orientation à la hauteur de ses espoirs. Tout le monde est capable d’en faire autant, à condition d’en avoir la volonté et de persévérer, malgré les échecs qui pourront encore survenir car rien ne se construit en une seule journée : la réussite est aussi une question d’endurance !

De plus, il se peut que vos conditions de vie actuelles vous semblent impossibles à concilier avec une quelconque réussite scolaire. Cela est possible lorsque, par exemple, vous n’avez pas d’espace calme pour travailler, ou que vos responsabilités familiales vous empêchent de le faire. Dans ce cas, trois choses à faire : tout d’abord, prendre le temps de réfléchir au déroulement de toute une semaine, à la maison, et débusquer le moindre moment de calme que vous pourriez utiliser pour étudier. Il y en a forcément quelques uns, à vous de les trouver !

Ensuite, dès la rentrée scolaire, en parler à votre professeur principal afin qu’il vous inscrive aux ateliers d’aide aux devoirs, au soutien…, autant d’heures qui figureront dans votre emploi du temps et qui vous permettront d’être au calme et de vous avancer dans votre travail personnel avant de rentrer.

Enfin, si les conditions le permettent, vous pouvez aussi en parler en tout franchise à vos parents, à vos proches, afin qu’ils comprennent l’importance de vos études et vous aident à trouver du temps pour vous.

 

Pour commencer une nouvelle année scolaire du bon pied, ces réflexions et remises en questions sont essentielles !

 

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22 juillet 2012 7 22 /07 /juillet /2012 14:07

Au quotidien, tout parent souhaite la réussite de son enfant et cherche à l’accompagner sur cette voie, selon ses possibilités et le temps dont il dispose.

Il arrive également que des parents ne sachent plus comment aider leur enfant à l’école et se trouvent désemparés devant une situation scolaire qui s’aggrave ou qui commence à être inquiétante.

Quelles sont les pistes pour aider votre enfant à réussir à l’école, tout en devenant autonome ?

 

Avant tout, une attitude calme et apaisée :

Même si, évidemment, la réussite scolaire de votre enfant vous tient à cœur, votre attitude, lorsque vous l’aidez, doit rester la plus mesurée et la plus calme possible : pas de dramatisation des échecs, pas de pression excessive, de remarques humiliantes…, au risque de bloquer votre enfant.

Au contraire, n’hésitez pas à le féliciter pour la moindre réussite, à l’encourager lorsqu’il éprouve des difficultés, à le rassurer lorsqu’il a du mal à surmonter les obstacles… Chaque enfant a son propre rythme d’apprentissage et d’évolution, n’ayez pas de craintes excessives. Et si vous avez un doute sur une difficulté sérieuse, il vaut mieux consulter un spécialiste, plutôt qu’angoisser de manière croissante.

Cela ne signifie pas que vous ne deviez pas sévir ou hausser le ton lorsque votre enfant contrevient aux règles, mais ne tombez pas dans l’excès et essayez, dans la mesure du possible, de rester juste et mesuré, dans vos paroles comme dans vos actes.

 

Définir clairement un temps pour les devoirs :

De nos jours, les activités extrascolaires et autres divertissements (jeux, internet…) sont innombrables et chaque enfant risque de se laisser envahir (avec plaisir) par ces activités. Dans cet univers, le premier rôle des parents, crucial, est de définir, dans l’emploi du temps de la journée, de la semaine, des plages-horaires durant lesquelles l’enfant doit se consacrer uniquement à son travail scolaire (devoirs, révisions…).

Pour que les choses soient claires, il ne faut pas hésiter à constituer un planning hebdomadaire faisant apparaître ces temps de travail.

Le second rôle des parents est de veiller à ce que ces périodes de travail soient respectées et utilisées efficacement par les enfants. Là, selon l’enfant, selon les parents, selon les possibilités matérielles…, l’accompagnement du travail scolaire par les parents peut être plus ou moins intense.

 

Accompagner de près, faire apprendre les bons réflexes :

Au début de leur carrière d’élèves, les enfants ont besoin d’un accompagnement rapproché, qui peut durer plusieurs années (selon le degré d’autonomie de l’enfant et la disponibilité de ses parents). Il peut s’agir de :

-aider l’enfant à faire son cartable, à préparer ses affaires d’école la veille en fonction de son emploi du temps ;

-expliquer à l’enfant ce que signifie « faire ses devoirs » ou « apprendre une leçon » et lui donner des méthodes, des trucs pour être plus efficaces, pour rendre le travail plus ludique… ;

-expliquer des consignes, reformuler des questions, débloquer des situations (résolution de problèmes mathématiques, recherches sur un auteur…) ;

-faire relire les leçons à voix haute et les faire réciter, ou poser des questions pour vérifier que l’enfant a bien compris le chapitre ;

-lui demander de travailler dans le salon ou la cuisine, sous la vigilance des parents ou des grands frères/sœurs ;

-relire ses travaux écrits en soulignant les erreurs, les passages mal formulés pour qu’il les corrige ;

-lui faire raconter un texte, un livre qu’il doit lire ;

-lui montrer comment effectuer une recherche documentaire (internet, dictionnaire, encyclopédie, bibliothèque…)

-créer du lien avec les enseignants : prendre des rendez-vous pour faire le point, aller aux réunions et, en cas de problèmes ou de désaccord avec la décision d’un enseignant, éviter d’en parler devant l’enfant car ils sont souvent perturbés, gênés par les conflits entre les parents et les enseignants et cela pourrait discréditer l’école à leurs yeux. Pour gérer les éventuels conflits, prenez rapidement contact avec l’enseignant en question.

 

Ce type d’accompagnement peut s’effectuer sur tout le cycle élémentaire ainsi qu’au collège, jusqu’à la classe de 3ème, et même après si l’enfant est demandeur.

 

Accompagner de loin, faire gagner en autonomie :

Peu à peu, l’enfant doit gagner en autonomie, savoir travailler seul et déterminer ses propres méthodes de travail (manière d’apprendre, organisation des documents de travail, constitution de fiches..).

Pour l’accompagner dans cet apprentissage, vous pouvez :

-l’aider à se constituer son propre planning de travail, de révision… pour la semaine ;

-lui demander de travailler dans sa chambre tout en vérifiant, après, ce qu’il a fait, puis, peu à peu, ne plus vérifier et le laisser voir par lui-même, en classe, les résultats de son travail autonome afin qu’il affine progressivement ses méthodes ;

-regarder avec lui des films ou documentaires en rapport avec le programme d’enseignement, et en discuter ensuite, afin d’affiner son esprit critique ;

-discuter avec lui de sa journée, de ses avancées, de ses découvertes, de ses préoccupations, scolaires ou non : montrez ainsi que, même si vous lui laissez de l’autonomie, vous vous intéressez à ce qu’il vit et fait.

 

Veiller à l’équilibre de l’enfant :

La réussite scolaire est importante, certes, mais elle ne doit pas se faire au détriment de la santé de l’enfant. Il est donc essentiel de veiller aux éléments suivants :

-le repos de l’enfant : heure de coucher, temps de sommeil, durée du travail scolaire… doivent être surveillés de près par les parents, même après 12 ans (combien d’élèves, dès la 5ème, me confient qu’ils se couchent souvent après 22h !). Les enfants et les adolescents ne sont pas capables de gérer eux-mêmes leur temps de repos, ils ne se rendent pas forcément compte de leur état de fatigue et ils cherchent naturellement à tester leurs propres limites. Cela pourrait les conduire à l’épuisement, avec toutes les conséquences physiques et morales qu’il entraîne (fatigue, découragement, démotivation, irritabilité…).

-l’activité physique : se dépenser, courir, se vider l’esprit… sont indispensables pour tout enfant. Il faut donc prévoir, dans son emploi du temps, des moments de liberté et de détente.

-l’alimentation : bien se nourrir, sans excès, de façon équilibrée, garantit un bon fonctionnement physique et neurologique à l’enfant.

-à partir de l’adolescence, les parents doivent être particulièrement attentifs aux conduites à risque (alimentation, alcool, drogues, sexualité, internet…). Les municipalités (parfois les collèges) organisent à présent de nombreuses réunions d’information à ce sujet, à destination des parents : n’hésitez pas à  y participer.

 

Savoir déléguer, savoir consulter :

Lorsque la situation vous paraît bloquée (lacunes trop importantes, refus d’écouter, indifférence…) n’hésitez pas à déléguer, au lieu d’envenimer la situation au risque de créer de réelles tensions au sein de votre famille. C’est difficile, mais les préoccupations scolaires ne doivent pas envahir la vie de famille (sorties familiales, fêtes…).

Pour déléguer et prendre de la distance, vous pouvez :

-contacter l’équipe éducative afin d’échanger sur les difficultés de votre enfant et trouver des solutions adaptées ;

- lorsqu’il s’agit de lacunes trop importantes pour que vous puissiez apporter votre aide, vous pouvez faire appel à des organismes de soutien, à un professeur particulier, un étudiant, au soutien scolaire proposé par le collège ou le lycée… Il ne s’agit en aucun cas de culpabiliser ou de vouloir faire à tout prix par vous-mêmes.

-lorsque la tension est trop grande entre vous et votre enfant, vous pouvez faire appel à un autre membre de votre famille, proche de l’enfant et dans lequel ce dernier a confiance : oncle, tante, grand-père, cousin plus âgé… Cette personne sera à même de dédramatiser la situation, d’apaiser les tensions et, pourquoi pas, de raisonner votre enfant ;

-lorsque vous sentez que le problème est plus profond, que votre enfant traverse une période sombre dont vous n’arrivez pas à saisir les causes, pensez à votre médecin traitant, souvent également fin psychologue, qui saura faire parler votre enfant (en consultation individuelle, en-dehors de votre présence, bien sûr) et déterminer s’il a besoin d’une autre forme d’aide.

Le tout est de ne pas laisser une situation difficile se nouer davantage encore.

 

 

A chaque parent de trouver l’équilibre qui correspondra au mieux aux besoins de son enfant, entre accompagnement et autonomie, dialogue et fermeté, détente et sérieux…

 

Voir aussi:

Réviser pendant les vacances…

Faire des fiches de cours, pourquoi, comment ?

Les fiches de cours: les différents supports

Comment bien travailler à la maison?

Comprendre le vocabulaire des professeurs

Apprendre une leçon

 

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16 juillet 2012 1 16 /07 /juillet /2012 16:14

Après une année généralement tendue et difficile, il est essentiel de se détendre et de prendre le temps de s’amuser, de se consacrer à ses loisirs, à ses passions, à ses proches…

 

Toutefois, pour ne pas perdre le bénéfice de l’année passée à travailler, il est également important de réviser ses cours. Ainsi, les connaissances seront plus solides et le début de l’année scolaire sera beaucoup plus facile pour vous.  

 

Comment s’organiser ?

A partir de fin juillet, après une vraie coupure, vous pouvez envisager de vous remettre tranquillement à la tâche.

Plusieurs possibilités s’offrent alors à vous :

-consacrer une ou deux heures par jour à un travail scolaire

-y consacrer deux demi-journées par semaine

-…

Le tout, c’est d’entretenir votre mémoire scolaire au moins deux fois par semaine, ce qui vous laisse bien du temps pour vos loisirs…

 

Comment s’y prendre ? Quel matériel utiliser ?

Il existe évidemment de nombreux livrets d’exercices de vacances ainsi que des sites internet variés permettant de travailler de manière plus ludique, mais ils ne sont pas indispensables pour organiser des révisions de cours efficaces et complètes. La base doit rester vos cours de l’année précédente, voire des années précédentes.

 

Tout d’abord, dans votre chambre, ayez un endroit où stocker tous vos cahiers, cours, livres, classés par matière, afin de trouver facilement vos documents. Cela vous évitera la perte de temps et le découragement au moment de vous mettre au travail.

 

Ensuite, lorsque vous commencez un temps de travail, isolez-vous, sortez le cahier de cours de votre choix et, tout simplement, relisez attentivement un ou deux chapitres. Bien sûr, il vous faudra alterner les matières et les chapitres, pour que votre travail soit efficace et le plus complet possible.

 

Une fois cela fait, prenez un crayon et effectuez quelques exercices (ceux que vous avez faits dans l’année, sur votre cahier d’exercices). Cela vous permettra de ne pas perdre la main d’ici la rentrée, notamment dans des matières comme la géométrie.

Vous pouvez également être actif dans vos révisions en constituant quelques fiches sur les chapitres importants, ce seront autant de supports intéressants et utiles pour l’année à venir, notamment si vous passez un examen au bout.

 

Enfin, lorsque le temps que vous avez décidé de consacrer aux révisions est écoulé, ou lorsque vous commencez à vous lasser (car le but n’est pas de vous ennuyer), fermez et rangez vos documents de travail correctement et… retournez vous amuser !

 

Voir également:

Bien préparer la 3ème, conseils de lecture

Bien préparer la 2nde : Conseils de lecture

Bien préparer la 4ème : Conseils de lecture

Faire des fiches de cours, pourquoi, comment ?

Les fiches de cours: les différents supports  

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12 juillet 2012 4 12 /07 /juillet /2012 21:23

Tout d’abord, n’hésitez pas à piocher dans les bibliographies données par vos enseignants au cours de votre 4ème. Il vaut mieux consolider vos connaissances de 4ème avant de vous lancer dans le programme de 3ème, classe difficile en raison des nombreuses échéances (examen, orientation…).

Quels sont les principaux points littéraires du programme de 4ème ?

 

La lettre

- En littérature de jeunesse, voici deux titres qui plaisent le plus souvent :

Papa longues jambes, de Webster (XXe) : une jeune orpheline se voit offrir la chance de sa vie : quatre années d’études à l’université, payées par un mystérieux bienfaiteur…

Inconnu à cette adresse, de Kressmann Taylor (XXe) : l’échange épistolaire entre deux amis durant la 2nde guerre mondiale, l’un américain, l’autre allemand.

- Dans les romans plus classiques, mais également plus difficiles d’accès, vous pouvez lire :

Les Lettres persanes de Montesquieu, qui allie l’échange de lettres et la critique sociale du XVIIIe siècle.

La Nouvelle Héloïse, de Rousseau, roman par lettres préromantique.

 

Le récit au XIXe siècle

Des romans réalistes

L’homme qui rit, de Victor Hugo (XIXe) : le parcours d’un enfant mutilé vers l’amour et la gloire.

Eugénie Grandet de Balzac (XIXe) : l’histoire d’une jeune fille élevée à la campagne, dont le père est un avare invétéré et qui tombera amoureuse de son cousin Charles, de Paris… -

Bel Ami de Maupassant (XIXe) : comment un jeune homme sans fortune se fait sa place dans le Paris des banquiers et… des femmes !

Thérèse Raquind’Emile Zola (XIXe) : comment la passion conduit au meurtre.

Les hauts de Hurlevent d’Emily Brontë (XIXe) : intrigues familiales, amours dangereux, un des romans les plus célèbres d’Angleterre.

Des romans fantastiques :

Le fantôme de Canterville d’Oscar Wilde (très facile à lire)

Dracula de Bram Stoker : pour reprendre le mythe de Dracula à sa source littéraire.

Des recueils de nouvelles fantastiques :

Le Horla et autres contes fantastiques de Maupassant : le maître de la nouvelle fantastique !

La Venus d’Ille et autres nouvelles fantastiques de Mérimée, moins facile d’accès, mais tout aussi efficace si vous voulez frissonner !

Le chat noir et autres contes fantastiquesd’Edgar Poe : le maître anglais du genre fantastique. Pour élargir votre culture littéraire à d’autres pays…

 

La poésie lyrique

Il est difficile de vous conseiller de lire seuls des recueils poétiques. Je ne peux que vous inciter à piocher dans les textes de Victor Hugo, Lamartine, Verlaine, Musset, Rimbaud pour le XIXe, Aragon pour le XXe, La Fontaine pour le XVIIe, ou encore Ronsard et Labé pour le XVIe.

 

Le théâtre : faire ire, émouvoir, faire pleurer

Le Malade Imaginaire ou Les Précieuses Ridicules ou Tartuffe de Molière : quand la comédie pure rencontre la volonté sérieuse de dénoncer les travers sociaux.

Le Cid de Pierre Corneille : amour, duels et combat pour défendre le pays se côtoient dans cette très bonne tragicomédie.

Les Caprices de Marianne ou On ne badine pas avec l’amour d’Alfred de Musset : l’amour est le thème central de ces comédies du XIXe siècle.

Cyrano de Bergeracd’Edmond Rostand : une comédie de cape et d’épée, à découvrir !

 

 

Vers la classe de 3ème :

La grande découverte, cette année, concernera l’autobiographie et la littérature engagée. Pour vous y préparer, vous pouvez commencer par les lectures suivantes, abordables en autonomie.

 

Récits autobiographiques :

J’ai 15 ans et je ne veux pas mourir de Christine Arnothy, la guerre vue d’une jeune adolescente d’Europe de l’Est.

Vipère au poing, de Hervé Bazin, sur les relations tendues entre le narrateur et sa mère tyrannique.

Moi, boy, de Roald Dahl

Journal de Anne Frank

Un sac de billes, de Joseph Joffo : le parcours de deux jeunes Juifs vers la France libre

Poil de Carotte, de Jules Renard

 

Littérature engagée :

Elle concerne surtout, en 3ème, des poèmes. Ils peuvent concerner :

-la 2nde guerre mondiale : voir les poèmes de Louis Aragon, Robert Desnos, Marianne Cohn, Prévert, Eluard, Char…

-des questions sociales ou politiques : voir des auteurs comme La Fontaine (XVIIe), Hugo (XIXe), Césaire, d’Aubigné (XVIe)…

 

 

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8 juillet 2012 7 08 /07 /juillet /2012 11:07

L’écart est grand, entre la 3ème, fin du collège, et la classe de Seconde, qui marque l’entrée au lycée et le 1er pas vers le Bac.

Comment commencer au mieux cette première année au lycée, préparatoire aux épreuves anticipées de français qui ont lieu à la fin de l’année de Première ?

Un conseil essentiel, tout simple : lire.

Lire pour enrichir votre vocabulaire, lire pour étoffer votre culture personnelle, lire pour vous familiariser avec les textes, auteurs, styles, époques que l’on vous demandera de maîtriser au cours de ces années d’études au lycée.

 

Pour préparer la classe de Seconde, les lectures que je vais vous conseiller s’appuient aussi bien sur le programme de 3ème que sur celui de 2nde. Les différents titres seront classées par genre, puis par époque, et le nombre de * indiquera le niveau de difficulté. (En vert, mes préférés)

En parallèle à ces lectures, vous pourriez aussi effectuer des recherches rapides sur les auteurs proposés, qui sont fondamentaux dans la littérature française.

 

1. Le récit :

 

XVIIe siècle :

La Princesse de Clèves – La Princesse de Montpensier de Mme de Lafayette : la vie à la cour, avec ses intrigues politiques et amoureuses **

XVIIIe siècle :

Manon Lescaut de Prévost : le romanesque cruel **

Paul et Virginie de Bernardin de Saint Pierre : un roman d’amour tragique **

Zadig – Micromégas – Candide, contes philosophiques de Voltaire **

XIXe siècle :

L’homme qui rit, Les Misérables de Victor Hugo : le parcours d’un enfant mutilé vers l’amour et la gloire. **

Eugénie Grandet de Balzac : l’histoire d’une jeune fille élevée à la campagne, dont le père est un avare invétéré et qui tombera amoureuse de son cousin Charles, de Paris… ***

Bel Ami de Maupassant : comment un jeune homme sans fortune se fait sa place dans le Paris des banquiers et… des femmes ! **

Thérèse Raquin d’Emile Zola : comment la passion conduit au meurtre.  *

Adolphe, de Benjamin Constant : la découverte de l’amour d’un jeune héros *

Madame Bovary, de Flaubert : de l’amour à la déception, le réalisme de Flaubert ***

XXe siècle :

Thérèse Desqueyroux, de Mauriac : quand une femme tente de tuer son époux… *

L’Etranger – La Peste de Camus : des romans de réflexion **

 

 

2. Le théâtre :

 

XVIIe siècle :

- Le Malade Imaginaire - Les Précieuses Ridicules Tartuffe – Le Misanthrope – L’Ecole des femmes – Dom Juan de Molière : quand la comédie pure rencontre la volonté sérieuse de dénoncer les travers sociaux. **

- Le Cid de Pierre Corneille : amour, duels et combat pour défendre le pays se côtoient dans cette très bonne tragicomédie. **

- Phèdre – Britannicus – Bérénice  de Jean Racine, tragédies très bien menées. ***

XVIIIe siècle :

Le Mariage de Figaro – Le Barbier de Séville de Beaumarchais (comédies bourgeoises) *

XIXe siècle :

Les Caprices de Marianne ouOn ne badine pas avec l’amour d’Alfred de Musset : l’amour est le thème central de ces comédies *

Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand : une comédie de cape et d’épée, à découvrir ! *

Ruy Blas ou Hernani de Victor Hugo, pour découvrir le drame romantique **

XXe siècle :

Les Justes, d’Albert Camus, pièce courte et facile à lire sur les révolutionnaires russes du début du XXe siècle. **

La guerre de Troie n’aura pas lieu, Giraudoux  ***

 

 

3. La poésie :

Il est difficile de lire seul un recueil de poèmes, mais il est bon de parcourir quelques poèmes des auteurs suivants :

XVIe siècle : Ronsard – Du Bellay – Louise Labé

XVIIe siècle : La Fontaine – Boileau – Malherbe

XVIIIe siècle : Chénier

XIXe siècle : Hugo – Lamartine – Vigny – Rimbaud – Baudelaire – Verlaine

XXe siècle : Apollinaire – Saint-John Perse -

 

4. L’autobiographie :

 

XVIe siècle : Des extraits des Essais de Montaigne ****

XVIIIe siècle :

Les ConfessionsLes Rêveries du promeneur solitaire de Jean-Jacques Rousseau ***

XIXe siècle :

René de Chateaubriand, court récit romantique **

XXe siècle :

Enfance, de Nathalie Sarraute *

W ou le souvenir d’enfance, de Georges Perec **

Paroles de poilus, recueil de lettres écrites par des soldats de la 1ère guerre mondiale. *

Si c’est un homme, de Primo Levi : sur la 2nde guerre mondiale, côté italien. *

La Promesse de l’aube, de Romain Gary, ancré en partie dans la 2nde guerre mondiale. *

L’enfant noir, de Camara Laye : l’itinéraire d’un enfant africain pendant les dernières années de la colonisation. *

L’enfant - Le Bachelier - L’Insurgé de Jules Vallès (c’est une « trilogie »). *

 

5. Les lettres :

 

XVIIe siècle :

Lettres de Madame de Sévigné à sa fille, entre autres, sur la cour du roi. **

XVIIIe siècle :

Les Lettres persanes de Montesquieu : quand un étranger parcourt la France et en relève les absurdités…  ***

Les Liaisons dangereuses de Laclos : entre libertinage et luttes de pouvoir. ***

 

 

 

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5 juillet 2012 4 05 /07 /juillet /2012 08:59

Dictée:

Puis, une clameur s'éleva, l'on distinguait les voix aiguës et les sauts de joie des enfants. Et il y eut une rentrée triomphale : Gervaise portait l'oie, les bras raidis, la face suante, épanouie dans un large rire silencieux; les femmes marchaient derrière elle, riaient comme elle; tandis que Nana, tout au bout, les yeux démesurément ouverts, se haussait pour voir. Quand l'oie fut sur la table, énorme, dorée, ruisselante de jus, on ne l'attaqua pas tout de suite.

Extrait de L'Assommoir, d'Emile ZOLA.

 

Quelles en étaient les difficultés?

Les verbes se terminant par le son : il fallait être capable de raisonner correctement et de choisir les bonnes terminaisons (-é, -és, -ée, -ées, -ait, -ais, -aient, -er, -ez...).

Les homophones : ou/où - et/est/ai - on/ont

Les accords entre deux mots éloignés

 

 

Rédaction:

A la fin du repas, le calife fait venir les deux cuisiniers devant la cour et demande au second cuisinier de s'expliquer. Après l'avoir écouté, le calife annonce sa décision et la justifie.

Racontez cette scène en introduisant dans le récit les paroles échangées et en décrivant les réactions des différents personnages présents.

 

Quelles étaient les attentes?

- Le respect du sujet, de la situation proposée (un dialogue, l'explication, la décision, la justification)

- Le respect du texte initial (personnages, intrigue, cadre...)

- Un récit bien construit et cohérent

- Un dialogue argumentatif; en discours direct, indirect ou indirect libre

- Une argumentation cohérente et de qualité

- Une langue correcte: vocabulaire riche, syntaxe, conjugaison, orthographe

 

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2 juillet 2012 1 02 /07 /juillet /2012 22:52

Voici des éléments de correction pour les Questions et la Réécriture proposées cette année.


Il était une fois un calife d'Ispahan qui avait perdu son cuisinier. Il ordonna donc à son intendant de se mettre en quête d'un nouveau chef digne de remplir les fonctions de chef des cuisines du palais.

Les jours passèrent. Le calife s'impatienta et convoqua son intendant.

- Alors ? As-tu trouvé l'homme qu'il nous faut ?

- Seigneur, je suis bien embarrassé, répondit l'intendant. Car je n'ai pas trouvé un cuisinier, mais deux tout à fait dignes de remplir ces hautes fonctions, et je ne sais comment les départager.

- Qu'à cela ne tienne, dit le calife, je m'en charge. Dimanche prochain, l'un de ces deux hommes désigné par le sort nous fera festoyer, la cour et moi-même. Le dimanche suivant, ce sera au tour de l'autre. A la fin de ce second repas, je désignerai le vainqueur de cette plaisante compétition.

Ainsi fut fait. Le premier dimanche, le cuisinier désigné par le sort se chargea du déjeuner de la cour. Tout le monde attendait avec la plus gourmande curiosité ce qui allait être servi. Or la finesse, l'originalité, la richesse et la succulence des plats qui se succédèrent sur la table dépassèrent toute attente. L'enthousiasme des convives était tel qu'ils pressaient le calife de nommer sans plus attendre chef des cuisines du palais l'auteur de ce festin incomparable. Quel besoin avait-on d'une autre expérience ? Mais le calife demeura inébranlable. "Attendons dimanche, dit-il, et laissons sa chance à l'autre concurrent."

Une semaine passa, et toute la cour se retrouva autour de la même table pour goûter le chef-d’œuvre du second cuisinier. L'impatience était vive, mais le souvenir délectable du festin précédent créait une prévention1 contre lui.

Grande fut la surprise générale quand le premier plat arriva sur la table : c'était le même que le premier plat du premier banquet. Aussi fin, original, riche et succulent, mais identique. Il y eut des rires et des murmures quand le deuxième plat s'avéra à son tour reproduire fidèlement le deuxième plat du premier banquet. Mais ensuite un silence consterné pesa sur les convives, lorsqu'il apparut que les plats suivants étaient eux aussi les mêmes que ceux du dimanche précédent. Il fallait se rendre à l'évidence : le second cuisinier imitait point par point son concurrent.

Or chacun savait que le calife était un tyran ombrageux2, et ne tolérait pas que quiconque se moquât de lui, un cuisinier moins qu'aucun autre, et la cour tout entière attendait épouvantée, en jetant vers lui des regards furtifs, la colère dont-il allait foudroyer d'un instant à l'autre le fauteur3 de cette misérable farce. Mais le calife mangeait imperturbablement.

 

Michel Tournier, Les Deux Banquets ou la commémoration, Gallimard, 1989.

 

1 Prévention : idée négative

2 Ombrageux : qui se vexe facilement

3 Fauteur : responsable

 


 

QUESTIONS (15 points)

I. « Il était une fois… »

1. À quel genre appartient ce récit ? Justifiez votre réponse en donnant au moins trois indices.

Le conte – « Il était une fois » / le merveilleux / le cadre oriental / le calife puissant / le passé non précisé / la quête

 

2. a) Pourquoi le calife décide-t-il d’organiser une compétition ?

Il a perdu son cuisinier et deux candidats sont à départager.

 

b) En quoi consiste-t-elle ?

Chacun organisera un festin à une semaine d’intervalle. A l’issue du 2nd festin, le calife choisira.

 

3. Citez trois traits de caractère du calife évoqués dans le texte. Justifiez chacune de vos réponses à l’aide d’indices précis.

Impatient « Le calife s’impatienta » - autoritaire « il ordonna » - coléreux « ombrageux » - gourmand (il veut un bon cuisinier) – inflexible « inébranlable »

 

4. « Quel besoin avait-on d’une autre expérience ? » (ligne 18)

a) Qui parle et dans quel but ?

Les convives s’expriment ainsi pour convaincre le calife de choisir le 1er cuisinier.

 

b) Comment ces paroles sont-elles rapportées ?

En discours indirect libre.

 

II. Deux banquets

5. a) Comment est formé le mot « incomparable » (ligne 18) ?

Préfixe « in » - radical « comparer » - suffixe « able ».

 

b) Expliquez sa signification en vous appuyant sur d’autres éléments des lignes 15 à 18.

Les plats ne peuvent être comparés à rien en raison de leur qualité exceptionnelle « dépassèrent toute attente ; originalité ».

 

6. Pourquoi, avant le début du second repas, le second cuisinier est-il dans une position moins favorable que le premier ?

Le premier repas semble inimitable, au-dessus de n’importe quel repas à venir.

 

7. a) « La finesse, l’originalité, la richesse et la succulence des plats » (ligne 15) : quelle figure de style est ici employée et dans quelle intention ?

Une énumération, accumulation, gradation, hyperbole… qui valorise le repas et montre qu’il est extraordinaire.

 

b) Relevez une série d’adjectifs qualifiant un plat du deuxième repas. Que constatez-vous ?

« Fin, original, riche et succulent » - Ce sont des qualités identiques à celles du premier repas, les mots appartiennent à la même famille.

 

8. Le second banquet joue-t-il le rôle attendu ? Justifiez votre réponse.

Non, il fausse la compétition en empêchant un choix objectif.

 

 

III. Réactions des convives et du calife

9. Quelles sont les trois réactions successives des convives durant le second repas ? Justifiez vos réponses.

Ils sont surpris « la surprise générale » - puis ils sont amusés et moqueurs ‘des rires et des murmures » puis ils sont angoissés « silence consterné, épouvanté ».

 

10. Comment le texte présente-t-il le châtiment du second cuisinier comme inévitable ?

L’attitude des convives le laisse deviner, ainsi que le caractère colérique du calife et son silence, et enfin la périphrase à valeur de futur proche, « allait foudroyer ».

 

11. En quoi l’attitude du calife est-elle étonnante à la fin du texte ?

Elle contraste avec ce qu’on sait de son caractère emporté, qui n’aime pas qu’on se moque de lui.

 

12. Cette « compétition » se révèle-t-elle si « plaisante » qu’elle promettait de l’être (ligne 12) ? Expliquez votre réponse.

Dans un premier temps, la compétition est plaisante puisque le repas s’avère extraordinaire. Mais au second repas, l’imitation gâche le plaisir et l’inquiétude s’introduit dans la légèreté et le divertissement.

 

 

RÉÉCRITURE (4 points)

« Grande fut la surprise générale quand le premier plat arriva sur la table, aussi fin, original, riche et succulent. »

Réécrivez cette phrase en la transformant au passé composé et en mettant « plat » au pluriel.

--> « Grande a été la surprise générale quand les premiers plats sont arrivés sur la table, aussi fins, originaux, riches et succulents ».

 

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30 juin 2012 6 30 /06 /juin /2012 08:20

Je ne saurais que trop vous rappeler que le brevet des collèges, passé en fin de 3ème, prend en compte la totalité des années collège donc, avant toute chose, vérifiez que vous avez bien abordé, cette année, tout le programme de lecture de 5ème. Quel est-il ? Quels sont les titres incontournables ? Parmi les titres proposés, les * marquent le niveau de difficulté.

 

1. La littérature du Moyen Age et de la Renaissance

·         Le roi Arthur, de Morpurgo (*) : Cette histoire se passe de nos jours. Un jeune garçon rencontre un vieil homme qui dit être le roi Arthur et qui lui raconte ses aventures, ainsi que celles des plus grands héros de son temps, le Moyen Age…

·         Le chien du roi Arthur, de Weulersse (*) : le chien du roi Arthur a été enlevé. Seul Oscar a été témoin du crime : il part à la recherche de l’animal et devra affronter de nombreuses épreuves avant d’atteindre son objectif…

·         Perceval ou le conte du Graal, de Chrétien de Troyes (**) : Perceval, un jeune homme élevé dans les bois, cherche à devenir chevalier : comment s’y prend-il ?

·         Lancelot ou le chevalier de la charrette, de Chrétien de Troyes (***) : les aventures de Lancelot, le si célèbre amant de la reine Guenièvre, qui ne recule devant aucune épreuve pour sa dame.

·         Yvain ou le chevalier au lion, de Chrétien de Troyes (**) : quand un lion, par reconnaissance, devient l’ami et l’allié d’un chevalier…

·         Tristan et Iseult, auteur anonyme (**) : l’histoire d’amour la plus célèbre et la plus tragique du Moyen Age !

Farce et romans comiques :

·         Le roman de Renart (**) (choisir une édition adaptée aux collégiens : bibliocollège Hachette – Etonnants classiques GF Flammarion – Classiques et compagnie Hatier) : dans le monde des animaux, le renard est fourbe et rusé. Jusqu’où ira-t-il pour assouvir sa faim ?

·         La farce de maître Pathelin (*) : un drap volé, un fou dans les rues médiévales, une farce théâtrale du Moyen Age, courte et amusante.

 

2. Le récit d’aventures :

·         Croc Blanc ou L’appel de la forêt de Jack London (*)

·         Le Lion de Joseph Kessel : une aventure dans la nature sauvage d’Afrique, à la découverte de ses animaux impressionnants. (*)

·         Les Aventures de Tom Sawyer ou Les aventures de Huckleberry Finn de Marc Twain : les aventures de deux jeunes garçons sur les bords du Mississippi. (*)

·         Oliver Twist de Charles Dickens : les aventures d’un jeune orphelin dans le Londres du XIXe siècle. (**)

·         Le Tour du monde en 80 jours(Phileas Fogg fait le pari de faire le tour du monde en 80 jours. Sur sa route, il rencontrera bien des aventures, et des mésaventures !) ou L’Ile mystérieuse (5 personnages échouent sur une île déserte et cherchent à la civiliser…) ou Un hivernage dans les glaces (A la recherche d’un homme disparu en mer dans le Nord) de Jules Verne (***)

·         Le roi de la forêt des brumes de Morpurgo : la fuite d’un jeune garçon de la Chine vers le Tibet, à travers l’Himalaya et ses créatures légendaires comme… le yéti ! (*)

·         Bilbo le Hobbit de Tolkien : les aventures d’un des plus célèbres hobbits ! (*)

·         Sa Majesté des mouches de William Golding : les aventures de plusieurs jeunes garçons rescapés d’un accident d’avion et arrivant sur une île déserte. (**)

 

3. La poésie :

Il n’y a pas vraiment de conseils de lecture possibles dans ce domaine, il est très difficile, à votre âge, de lire des recueils de poèmes seuls.

 

4. Le théâtre, la comédie :

·         De Molière, vous pouvez lire de nombreuses pièces. Les plus accessibles, pour des élèves de 5ème, sont : L’amour médecinLe médecin malgré luiMonsieur de PourceaugnacL’AvareLe Bourgeois gentilhommeLe malade imaginaireLes Fourberies de Scapin. (**)

 

 

Maintenant, pour ce qui concerne la préparation à la 4ème, plus directement. Pour ne pas empiéter sur le programme, je vous conseillerai des lectures générales :

Quelques nouvelles de Guy de Maupassant. Il fait dans le genre réaliste comme dans le genre fantastique, ce sont toujours des lectures plaisantes. Il y en a un grand nombre à lire en ligne, ici : http://maupassant.free.fr/contes3.htm

Des nouvelles d’Emile Zola seraient également utiles : « le grand Michu », « Angeline », « la mort d’olivier Bécaille », par exemple.

Enfin, pour le théâtre, lire d’autres comédies de Molière (voir les titres indiqués plus haut), pour partir avec un bon bagage.

 

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24 juin 2012 7 24 /06 /juin /2012 10:36

Les révisions s’achèvent, vous voilà prêts à affronter vos examens. Maintenant, quel matériel devez-vous préparer pour ne pas vous retrouver dépourvus pendant les épreuves ?

 

Du côté de l’administration :

Vous devez apporter votre convocation et une pièce d’identité. Sans cela, vous risquez de ne pas pouvoir composer ! Après chaque épreuve, rangez bien ces documents et laissez-les dans votre sac, pour ne pas avoir à les chercher le matin de l’épreuve suivante.

 

Les feuilles :

C’est le centre d’examen qui vous fournira les feuilles de brouillon et de composition.

 

Votre trousse :

Elle doit contenir :

-des stylos : pensez à en prendre 2 de la couleur que vous utilisez le plus, pour parer aux pannes éventuelles. De même, prenez plusieurs cartouches d’encre avec vous. Je vous rappelle qu’il est interdit de communiquer avec vos voisins pendant les épreuves, même pour leur demander du matériel !

-de quoi effacer vos erreurs : effaceurs, correcteur liquide, … Toutefois, n’en abusez pas sur vos copies. Il vaut mieux une rature propre qu’un paquet de blanc qui s’effrite !

-un ou deux crayons à papier et une gomme : pour travailler sur les textes, noter des idées en vracs…

-des stylos de couleur, surligneurs, crayons de couleurs : pour travailler un texte, faire des repérages grammaticaux, stylistiques…, rien de mieux !

-des ciseaux, de la colle, du scotch ou des trombones : lorsque vous travaillez le plan de votre rédaction, commentaire ou dissertation au brouillon, il se peut que tout finisse par perdre sa logique, son ordre, et que vous deviez tout réorganiser. Pour gagner de temps, découpez votre brouillon et reconstituez-le dans le bon ordre, avant de passer au propre.

-une règle, pour barrer les erreurs proprement, pour souligner les titres…

 

Le matériel scolaire spécifique :

Pour certaines matières, une calculatrice (vérifiez l’état des piles), une équerre, un compas, un dictionnaire de langue française, de crayons de couleur… seront nécessaires. Pensez-y !

 

Pour l’oral du bac français, apportez :

-le descriptif fourni par le professeur, tamponné par l’établissement

-tous vos textes, y compris les documents complémentaires pouvant servir à l’entretien

 

Pour votre confort :

-barres de céréales, chocolat… de quoi grignoter et vous redonner de l’énergie.

-de l’eau ou du jus de fruit (évitez les sodas)

-des mouchoirs (une fuite d’encre est si vite arrivée…)

-des élastiques et barrettes pour éviter d’être gêné par vos cheveux.

 

 

Un conseil : Préparez tout cela 2 ou 3 jours avant, pour acheter ce qui vous manquera et ne pas vous affoler la veille à 21h !

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